En 2011, 56% du territoire américain a vécu une année extrême côté précipitations. Une telle proportion est un record historique. Une anomalie extrême correspond à un événement climatique se situant dans les tops 10% des écarts à la normale. Ainsi, 32% des États-Unis continentaux ont reçu des quantités de précipitations records (dépassées ou approchées) alors que 24% ont au contraire subi une aridité extrême. La sécheresse au Texas et l’ouragan Irène symbolisent cette anomalie historique.
Prévue depuis longtemps par les scientifiques, la transformation du régime hydrologique en générale et l’accentuation des extrêmes en particulier, est une des conséquences physiques du réchauffement global sur le système climatique. L’augmentation des températures provoque en effet simultanément la hausse du taux d’évaporation des sols et celui des océans. On estime qu’il y a aujourd’hui 4% plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère que dans les années 1970.
D’après: Jeff Masters