Une recherche paléoclimatique menée par le dr. James Hansen de la NASA indique que la réaction du climat à un forçage radiatif serait plus rapide que généralement convenu jusqu’ici, possiblement en raison de l’instabilité sous-estimée des glaces. Les résultats indiquent que lors du dernier épisode interglaciaire, l’Eémien il y a 120 000 ans, la température globale était environ 1°C plus chaude qu’aujourd’hui et le niveau de la mer 4 à 6 m plus élevé. Un réchauffement de 2°C, la limite politiquement convenue, serait quant à lui comparable à la température du Pliocène, il y a 4 million d’années, alors que le niveau de la mer était plus élevé d’environ 25 m. Ces observations paléoclimatiques semblent corroborées par l’observation satellite d’une perte de masse accélérée au Groenland et en Antarctique depuis 2002, ainsi que par le déclin plus rapide que prévu de la banquise arctique:
However, based on evidence presented in this paper a target of 2°C is not safe or appropriate. Global warming of 2°C would make Earth much warmer than in the Eemian, when sea level was 4-6 meters higher than today. Indeed, with global warming of 2°C Earth would be headed back toward Pliocene-like conditions.
Conceivably a 2°C target is based partly on a perception of what is politically realistic, rather than a statement of pure science. In any event, our science analysis suggests that such a target is not only unwise, but likely a disaster scenario.
Communiqué de la NASA
Étude originale
Présentation des chercheurs lors de la rencontre de l’American Geophysical Union.